Dall-E 2, Imagen, MidJourney…
En tant que créatif, je suis circonspect sur leur utilisation mais ne peux que m’ébahir devant leur puissance de calcul.
Le célèbre « S’il vous plaît… dessine moi un mouton » du Petit Prince réveille désormais des machines, qui grâce à de puissants algorithmes sont capables de réaliser tous les moutons im.possibles (oui car l’IA peut aussi être inclusive dans ses itérations) dans le style de Keith Haring ou encore de Bansky, ou même de statues ou porcelaines improbables.
Les longues journées d’esquisses, dessins, modifications… sont avec ces outils, remplacées par des lignes de commande combinées à la rapidité de compilation de ces IA.
En résultent des pistes créatives basées sur une approche empirique qui combine multiples essais que ‘l’interface humaine’ n’aurait pas assez d’une vie à réaliser.
Et qu’importe la coquille dans le brief, pour peu que vous l’ayez vue, l’IA ne se plaint pas pas :
elle réitère aussi vite que proprement.
De quoi répondre à des changements de briefs intempestifs !
Il reste que malgré tout, aussi puissants que ces outils soient, sans filtre et avec un champ de possibles infini, ils pourront toujours faire de la ***
N’oublions pas que le travail du créatif de demain, malgré cela, restera le même :
Qualifier les itérations crées avant de les présenter à son Petit Prince pour au final livrer un beau concept créatif: une boite avec des trous.